Face à la presse ce mercredi 18 janvier 2023, le directeur général du patrimoine bâti public a évoqué les réalisations faites par sa direction depuis qu’il a bénéficié de la confiance du président de la transition.
D’après Mohamed Doussou Traoré, à sa prise de fonction, il s’est attelé à plusieurs actions, à savoir :
La dotation d’un carde juridique approprié à la Direction Générale du Patrimoine Bâti Public ; la numérisation et l’exploitation des données du recensement du Parc Immobilier de 2009, qui a donné 23 543 bâtiments répertoriés dont 9 339 à Conakry ; le lancement en décembre 2022 de l’opération de mise à jour de la base de données du Parc Immobilier Bâti de l’État issue du recensement de 2009 ; le lancement du processus de digitalisation de la Direction (Conception d’outils numériques de gestion immobilière et Mise à disposition d’une base de données numériques (en cours) ; la mise en ligne du site web du Patrimoine Bâti Public qui fait que désormais, les demandes de logement peuvent se faire sur le www.patrimoinebatipublic.com.
Également avec Mohamed Doussou Traoré à la tête du patrimoine bâti public, c’est 40 bâtiments rénovés, 165 démolis, 40 affectés aux services publics, 81 affectés aux cadres, 4 sites récupérés et 33 bâtiments en construction.
Malgré tous ces travaux effectués, le directeur général du patrimoine bâti déplore certains faits.
« Force est de reconnaitre que dans la réalisation de ses activités pour l’atteinte des objectifs, la Direction rencontre des difficultés dont entre autres : l’immixtion des autorités préfectorales dans la gestion quotidienne des bâtiments et logements administratifs à l’intérieur du pays, le refus de paiement du loyer par certains services publics occupant les bâtiments administratifs, la forte spoliation des biens du Contentieux Financier Franco-Guinéen ; le manque de synergie d’action dans la gestion des biens immobiliers de l’État sis à l’étranger. En tout état de cause, la DGPBP soucieuse de ses ambitions, compte mettre en œuvre les stratégies suivantes : poursuite des opérations de recensement et de récupération des bâtiments spoliés à l’État sur toute l’étendue du Territoire national et à l’étranger ; révision des loyers et charges locatives issus de l’occupation des bâtiments appartenant à l’État ; tenue des états généraux du patrimoine bâti public pour poser un diagnostic complet », dira
Mohamed Doussou Traoré.